Les appellations des personnes
sont ici issues de la Bible des Septante en français (traduction
de Pierre Giguet, Editions ThéoTeX) ; leur appellation grecque
est reprise entre parenthèses. On peut remarquer qu'elles sont
proches des appellations de l'Evangile de Luc dans la
version Segond 21. Cela contribue à considérer que Luc avait
accès à - et utilisait - cette version grecque de l'Ancien
Testament.
Dans la descendance de Caïn, la Septante
comporte une personne de plus que la version hébraïque
(signalée par un +) : Mathusala y est présenté comme fils de
Malalehël et père de Lamech.
Hénoc n'a pas de date de décès :
Hénoc vécut agréable à Dieu ; ensuite personne ne le vit
plus, parce que Dieu le transporta. (Genèse chapitre 5,
verset 24)
C'est en matière de datation que la
Septante grecque diffère le plus du texte Massorétique
hébraïque. Si l'âge de décès d'Adam et de ses descendants
est identique dans les deux sources, la Septante a la
particularité d'acrroître de cent ans l'âge de chaque
personne à la naissance de son fils : C'est ainsi qu'Adam
engendre Seth à 230 ans au lieu de 130 ans, Seth engendre
Enos à 205 ans au lieu de 105... Cette particularité aboutit
à une datation du Déluge en
(soit environ 750 ans plus tôt) et à la création d'Adam en
(soit environ 1300 ans plus tôt).
Cette datation longue de la Septante
aboutit à une date de décès de Mathusalem postérieure au
Déluge. Cela est bien sûr en contradiction avec l'histoire
du Déluge, dans laquelle seuls Noé, sa femme, ses fils et
ses belles-filles y survivent. Par ailleurs, le calendrier
juif (ou hébraïque) fait correspondre la Genèse à l'an 3761
avant JC.